Publié le 23 juillet 2020
Portrait #11 – Gountar et Dudu
Parce que nous ne pouvons pas fêter ensemble les 25 ans d’Art Sonic cette année, nous souhaitions vous présenter l’organisation du festival à travers le portrait de différents acteurs. Embarquez dans les coulisses et rencontrez au fil des jours ces inconnus du grand public sans qui le festival ne serait rien !
Romain Duval – aka Dudu – Responsable bénévoles
Julien Hébert – dit Gountar pour les intimes – Responsable partenariats
Depuis quand es-tu sur le festival et quelles sont tes missions ?
Nous sommes à présent plus de 500 bénévoles sur Art Sonic !
Dudu : Je suis bénévole depuis 15 ans, j’avais 17 ans à l’époque même si maintenant j’impose d’être majeur pour être bénévole ! J’ai été pendant près de dix ans au parking, je suis même devenu chef d’équipe avec Florent. Et j’ai rejoint le conseil d’administration d’Art Sonic pour les 20 ans du festival pour devenir responsable des bénévoles. Nous étions à peine 300 quand Jeff, le précédent responsable, m’a confié les rênes. Nous sommes à présent plus de 500 bénévoles sur Art Sonic !
Moi, je n’avais pas un gros talent musical, j’étais roadie avec Grand !
Gountar : Ma première fois à Art Sonic j’étais festivalier. C’était sous les halles de Briouze en 1998, pour voir Parabellum, Charge 69 et d’autres groupes. C’était génial, bon son, bonne ambiance. À cette époque avec les copains nous avions un local à St Hilaire de Briouze où nous nous retrouvions pour passer notre temps et où jouait No More Jordy, groupe mythique briouzain composé par Deniro (président Art Sonic à cette époque) Bebert (équipe pole 2) Gui (équipe VIP) et MC (trésorier d’Art Sonic). Moi, je n’avais pas un gros talent musical, j’étais roadie avec Grand qui posait parfois quelques notes de trompette sur les compos du groupe. Je suivais le groupe lors de leurs répétitions et sur les concerts.
Un jour Deniro nous proposa de devenir bénévole en 1999 pour organiser le premier festival sur 2 jours dans les champs de St André. Cette expérience humaine et musicale inoubliable donna naissance à une passion pour le festival.
À partir de 2007 je me suis rapproché des scènes. J’ai commencé par faire du backline
De 1999 à 2006 je suis donc devenu co- responsable du parking camping. Nous étions deux chefs à gérer chacun son équipe. La tâche n’était pas forcément simple à l’époque car les campeurs posaient leurs tentes à côté de leurs voitures. Parfois les campings étaient boueux et il fallait souvent pousser les voitures ! Le parking camping est un poste clé pour le bon déroulement d’un festival, c’était vraiment intéressant.
À partir de 2007, je me suis rapproché des scènes. J’ai commencé par faire du backline, c’est à dire décharger le matériel des groupes et le disposer sur scène. Le but est de faire un accueil le plus qualitatif possible. Ensuite j’ai fait plusieurs années de patch batterie, qui consiste à faire le branchement des micros de la batterie mais aussi de préparer toute la disposition du groupe, pratos, câblages, retours… Ce fut l’occasion de passer de bons moments avec nos potes intermittents et de faire de belles rencontres lors de l’accueil des divers groupes.
Puis j’ai intégré le conseil d’administration en 2016 en tant que chargé des partenariats mécénats et je suis également responsable de l’espace VIP pendant le festival. Mon rôle au sein du bureau est de créer un lien concret et durable entre l’association et nos différents mécènes et partenaires. Ces derniers sont très importants pour la viabilité et la pérennité de notre événement. Lors du festival, mon rôle est d’accueillir les partenaires, mécènes et leurs invités dans un espace VIP qui leur permet de se retrouver et de pouvoir rencontrer des bénévoles, découvrir les backstage lors de visites organisées, et surtout de passer du bon temps !
As tu un souvenir particulier, un concert, une anecdote sur le festival ?
Romain : C’était en 2016, une édition ensoleillée où j’ai appris que le vélo avec des poches trop larges c’était dangereux pour les téléphones ! Après une visite en vélo dans les campings, je m’aperçois que mon téléphone n’était plus dans ma poche. Et là, c’est le drame. J’ai commencé une véritable chasse à l’homme, à renfort d’iPhone de prêt pour localiser le mien, utilisant la wifi car le réseau était saturé. Après avoir mobilisé plusieurs portables en wifi, on suivait le téléphone remontant le camping en croisant des festivaliers pratiquant le ventre glisse. Après quelques minutes de poursuite, un appel talkie-walkie de Rogers m’indiquait qu’il était revenu de lui même aux objets trouvés, ramené tout bonnement par d’honnêtes festivaliers (que je remercie).
Gountar : En 2007, comme on se le rappelle tous nous avons vécu un festival catastrophique au point de vue météorologique. Je faisais du backline sur la Scène B (Sonic Stage) et je me souviens des Tokyo Ska Paradise dans leur classieux costumes rose, qui arrivaient sur scène éclatés de rire et un peu choqués à la fois, car on les transférait du backstage au backline dans la benne du vieux tracteur au père de Rayms tellement il y avait de boue. Le rangement du site également fut mémorable avec pour moi le premier « tirage de multi » entre la scène et la régie. A cette époque, on enterrait le multi et ce week end avec le piétinement et la boue, le travail fut plus que laborieux et a fini en bataille de boue avec mon cher Grand.
Sinon 2009 Didier Wampas pour sa deuxième venue au festival, survolté qui tape un slam et se fait emporter jusqu’au divers chapiteaux présents à cours de la scène. Puis il se met à grimper sur l’un des chapiteaux pour chanter et danser sur le toit. Du grand n’importe quoi à la Didier.
[icon name= »camera » class= » » unprefixed_class= » »] S. Dufresne / V. Lefoyer / J. Ermine