19 & 20
juillet 2024

Publié le 15 juillet 2020

Portrait #2 – Deniro et Maxh

Parce que nous ne pouvons pas fêter ensemble les 25 ans d’Art Sonic cette année, nous souhaitions vous présenter l’organisation du festival à travers le portrait de différents acteurs. Embarquez dans les coulisses et rencontrez au fil des jours ces inconnus du grand public sans qui le festival ne serait rien !

 

Denis Duval – « Deniro » pour les intimes – Co-responsable Pôle 2

Maxime Hébert – aka « Maxh » – Co-responsable Pôle 2

 

Depuis quand es-tu bénévole et quelles sont tes missions sur le festival ?

Deniro : Je suis bénévole depuis la naissance du festival et de l’association en 1995, dont j’ai été le président pendant les 3 premières années. Après avoir pris en charge successivement la présidence, le plateau technique de la scène, puis la billetterie, je m’occupe maintenant de la partie camping et accueil des festivaliers depuis 2008. En parallèle, je m’occupe, depuis sa création en 2012, de l’événement Kid Sonic qui a lieu tous les samedis après-midi du festival. Ce sont donc 25 années bien remplies et actives avec un grand nombre de souvenirs divers et variés !

L’idée c’est que chacun d’entre eux se sente bien et profite de son weekend dans le meilleur confort possible.

Maxh : Je suis bénévole à Art Sonic depuis 2002. Actuellement je suis co-responsable du Pôle 2 avec Denis et Régis. Mais nous sommes plutôt une équipe d’une dizaine de potes qui aiment se retrouver durant l’année pour améliorer le bien être des festivaliers. L’idée c’est que chacun d’entre eux se sente bien et profite de son weekend dans le meilleur confort possible, et en toute sécurité. Le pôle 2 correspond à l’accueil des festivaliers en dehors de l’enceinte des concerts : camping + toilettes + douches + stands de prévention et d’information + croix rouge + consignes ainsi que le chapiteau du Kid Sonic. 

Pour ma part je gère essentiellement la partie bénévoles, on m’appelle d’ailleurs le DRH du pôle 2 ! L’équipe compte une bonne trentaine de bénévoles, cela nous permet d’assurer des rotations à partir du vendredi 13h jusqu’au dimanche 14h en non-stop. Nous remplissons diverses missions comme placer les campeurs en respectant les consignes de sécurité, informer et rassurer les festivaliers, s’assurer que tout se passe bien avec les équipes de sécurité et la croix rouge, gérer les objets trouvés et les consignes, préparer le samedi après-midi Kid Sonic, sans oublier la gestion des douches et des toilettes pour qu’elles restent les plus propres possible.

 

As tu un souvenir particulier, un concert, une anecdote sur le festival ?

J’ai eu l’honneur de faire la première partie du groupe nu metal Alien Ant Farm.

Denis : Vu mon grand âge, je vais remonter vers un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre. L’édition 1999 se voit pour la première année organisée sur 2 jours, en pleine campagne. À cette époque, plutôt qu’un Kid Sonic, ce sont plusieurs groupes locaux qui se succèdent le samedi après-midi au camping, sur le magnifique podium 100% en bois du comité des foires et marchés briouzain (qui a faillit réchauffer certains campeurs la nuit venue). A cette occasion, j’ai eu l’honneur de contribuer à l’événement Art Sonic en tant que musicien au sein du groupe No More Jordy, devant une quinzaine de keupons festifs et une centaine de festivaliers récupérant de la veille !

Cerise sur le gâteau, j’ai également eu l’honneur, avec mes 3 acolytes, Guillaume, Bertrand et notre actuel trésorier MC, de faire la première partie, dans ce décor improbable et champêtre, du groupe nu metal Alien Ant Farm. Ce dernier gagne quand même le prix de «meilleur album indépendant» aux L.A. Music Awards cette année là, et s’était vu dans l’obligation de pallier à une annulation de concert sur Rennes, en trouvant une scène de dernière minute ! C’était une autre époque, dans laquelle l’esprit et la cohésion du Team Sonic ont pris chacun leur source.

Cette année-là (2007) a été très difficile pour tout le monde. Mais elle aura aussi servi à resserrer les liens entre les bénévoles, qui prouvent chaque année que la difficulté ne les arrête pas.

Maxh : Un souvenir particulier, j’en ai forcément plusieurs depuis tout ce temps ! Mais je pense plutôt que l’année marquante pour beaucoup était l’année 2007, où on a passé plus d’une semaine de montage sous la pluie, on a tout mis en place pour que les concerts puissent se jouer dans les meilleures conditions possibles. Je me souviens que les groupes allaient sur la scène B à l’époque en montant dans une remorque de tracteur. Chaque soir du montage on était tous littéralement crevés, d’ailleurs les soirées étaient beaucoup plus courtes. Je pense que cette année-là a été très difficile pour tout le monde. Mais elle aura aussi servi à resserrer les liens entre les bénévoles, qui prouvent chaque année que la difficulté ne les arrête pas. Et pour couronner cette fin d’édition, le dimanche c’était canicule, mais il aura fallu tout de même 4 tracteurs pour sortir la semi-remorque de la scène A du site, une image qui restera.

[icon name= »camera » class= » » unprefixed_class= » »] S. Dufresne / Loewen

 


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